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Multicast vidéo sur réseau local

Multidiffusion vidéo sur réseau local : utilisez le bon switch...


Dans les applications de déport où vous voulez distribuer de la vidéo HD sur un réseau, vous avez besoin de comprendre comment cela fonctionne et quels équipements de réseau utiliser avec vos extenders.

Pensez à votre réseau comme s’il était une rivière de données avec un flot continu de données s’écoulant au fil du courant. Tous les utilisateurs de votre réseau sont comme de minuscules dérivations de cette rivière, tirant juste assez d’eau (de bande passante) qu’il est nécessaire pour traiter les données. Quand vous démarrez une vidéo en multidiffusion (multicast), vidéo, ces flux deviennent soudainement de la taille de la rivière principale. Chaque utilisateur est alors carrément inondé de données et devient difficile ou impossible de traiter d'autres tâches. Ce scénario qui effectue une émission à l’attention de tous les utilisateurs du réseau s’appelle la diffusion et cela peut réduire le réseau à un simple filet d’eau. Il existe des protocoles réseau qui atténuent ce problème, mais leur utilisation dépend des switchs réseau utilisés.

Diffusion unicast vs. multicast, pourquoi un switch L2 ne suffit généralement pas.

En unicast, les données sont émises d’un appareil réseau à un autre (point à point) ; dans un réseau unicast typique, les switchs de couche 2 prennent en charge ce type de communications. En revanche, la diffusion multicast envoie des données d’un appareil du réseau à de multiples utilisateurs. Lors d’une multidiffusion (multicast) avec des switchs L2, tous les appareils connectés reçoivent les paquets, qu’ils en veulent ou non. Du fait qu’un en-tête multicast ne possède pas d’adresse IP de destination, un switch réseau courant (dépourvu de fonctionnalités étendues) ne saura pas quoi en faire. Le switch retransmet donc le paquet: sur tous ses ports, vers tous les appareils connectés. Quand le client ou la carte d’interface réseau (NIC) reçoit le paquet, il l’analyse et le rejette s’il n’est pas désiré.

Solution : un switch L3 (couche 3) avec IGMP v.2 ou v.3 et la redirection de paquet.

La multidiffusion (multicast) avec des switchs L3 est bien plus efficace qu’avec des switchs L2 parce qu’ils identifient le paquet multicast et l’envoie uniquement au récepteurs destinataires. Un switch L2 envoie les paquets multicast à tous les appareils et, s’il y a de nombreuses sources, le réseau peut ralentir à cause de tout le trafic supplémentaire. Ainsi, sans prise en charge du snooping IGMPE v.2 ou v.3, le switch ne peut gérer qu’un petit nombre d’appareils qui envoient des paquets en multicast.

Les switchs L3 avec prise en charge d’IGMP, cependant, « savent » qui veut recevoir le paquet multicast et qui n’en veut pas. Quand un appareil en réception veut se brancher sur un flux en multicast, il répond à la diffusion multicast avec un rapport IGMP qui revient à dire « je veux me brancher sur ce flux. » Ce rapport n’est envoyé que lors du premier cycle qui initialise la connexion entre le flux et le dispositif récepteur. Si le dispositif était précédemment connecté au flux, il envoie un demande de greffage pour ôter le blocage temporaire dans la table de routage unicast. Le switch peut alors envoyer les paquets multicast aux membres nouvellement connectés du groupe de multicast. Ensuite, quand un appareil ne souhaite plus recevoir les paquets multicast, il envoie une demande de retrait au switch capable d’IGMP, qui retire temporairement l’appareil du groupe et du flux multicast.

En conséquence, pour le multicast, utilisez des routeurs ou des switchs L3 qui prennent en charge le protocole IGMP. Sans cette prise en charge, vos équipements de réseau seront tellement surchargés de paquets multicast qu’ils ne seront plus en mesure de communiquer avec d’autres appareils en utilisant d’autres protocoles comme FTP. En outre, un switch L3 capable d’IGMP, riche de fonctionnalités, vous offre le contrôle de la bande passante nécessaire pour envoyer sur un réseau de la vidéo provenant de plusieurs sources.